LAGARDE
Le patronyme LAGARDE
se trouve dans les années 1650
sur La Gresle où François de LAGARDE
est tixier (tisseur).
Il va s'installer à Coutouvre où ses descendants resteront
jusqu'à Benoît LAGARDE qui s'installera à Boyer vers
1797. Il y sera même Maire fin des années 1830.
Son fils Joseph LAGARDE, propriétaire éleveur, convoyait
à pied son troupeau de boeufs jusqu'aux abattoirs de Paris. Pour
le retour, il achetait un cheval. En 1855 la vente ayant été
particulièrement bonne, il rapporta une montre en or pour chacune
de ses quatre filles : Philiberte-Victoire, Marie-Antoinette, Joséphine
et Claudine.
C'est son fils aîné Jérôme LAGARDE
qui garda le domaine familial, à
charge pour lui d'y recevoir, loger et nourrir ses frères
et soeurs à leur convenance et désir ! Après
son décés en 1889, sans enfant, sa veuve Thérèse
DEROCHE continua l'exploitation avec son neveu et filleul : Jérôme
DEROCHE, qui hérita par la suite de l'exploitation des LAGARDE.
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Facture de 1894 de mon ancêtre
Claude-Marie LAGARDE (1839-1911) |
Reçu de la poste 1874 de
Montagny
pour un abonnement au Journal de la Mode Illustrée
de Claude-Marie LAGARDE (1839-1911)
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Gilbert
LAGARDE
:
Des journées entières dans les arbres...
("Le Progrès" du 13/11/2000 par Jacques ROUZET)
Certaines
cabanes sont sur pilotis, d'autres aménagées
dans une grotte. Celle de Gilbert Lagarde est construite
au sommet d'un arbre. "C'est une affaire de philosophie"
explique cet enfant de Montagny qui forme avec Monique,
son épouse, un couple amoureux de l'errance et des
changements.
En grimpant à Chatelus, on se dit que l'an 2000 nous
réserve d'agréables surprises : point de murs
qui cloisonnent, délimitent, emprisonnent. La vue
embrasse librement un paysage sublime de collines et de
vallons que l'automne incendie. Seule une barrière
à claire-voie interdit aux deux ânes d'aller
brouter ailleurs. Ce pourrait être la propriété
d'un retraité paisible...
Avec les photos des petits-enfants et l'horloge qui rythme
le temps, un temps désormais sans surprise. Ce
serait mal connaître Gilbert qui porte allègrement
ses 78 printemps. "Monique et moi, nous n'avons jamais
aimé ce qui est trop fixe, établi" prévient-il
en ouvrant la porte de la maison avec une infinie courtoisie.
Alors que tintinnabulent les clochettes offertes par les
hôtes de passage, Monique, fine et douce sous ses
cheveux de neige, renchérit : "en résonnant
ainsi, nos amis se rappellent à notre souvenir !".
Vu, la quantité de clochettes accrochées au
chambranle de la porte d'entrée, les amis sont à
l'évidence nombreux. On les comprend. Pour s'isoler,
rêvasser ou dormir, ils peuvent grimper dans une drôle
de maison nichée au sommet d'un arbre. Elle symbolise
la philosophie d'un couple étonnamment jeune et tonique.
"Nous avons toujours été attirés
par ce qui est éphémère, et nous nous
méfions du définitif précise Gilbert,
avant d'ajouter, nous avons déménagé
une bonne dizaine de fois !". "Ça nous a rendu
légers" renchérit Monique.
Éloge
de la lenteur
Années
soixante. Choisy-le-Roi, dans la région parisienne.
La première attirance de Gilbert pour une forme
"d'habitation mouvante" se porte sur un bateau de rivière.
Devenu trop petit au fur et à mesure que la tribu
s'agrandit, il est remplacé par un plus grand,
capable d'embarquer pour les vacances les sept enfants
du couple. "Imaginez sept enfants sur un bateau. Ils
sont tous tombés à l'eau, évidemment"
se rappelle Monique en riant. Et Gilbert de démontrer
combien le bateau est idéal pour une famille nombreuse
: "il fabrique des souvenirs aux enfants, il apprend
à aimer la lenteur, et surtout il permet de s'offrir
à 9 des vacances super économiques, sans
superflu".
Chronologie
d'une passion nomade
Années
soixante-dix. Les enfants du bateau grandissent et les vacances
au fil de l'eau ont perdu de leur charme. La lenteur ne
convient plus à l'impatience des adolescents. L'errance
se fera dorénavant sur la route grâce au tout
nouveau camping-car que se paie le couple. "C'était
une façon de renouer avec notre jeunesse ! La route,
c'est notre vie !" se souvient Gilbert. Monique en rougit
encore : "Nous nous sommes rencontrés sur la route,
nous avons été routards avant tout le monde."
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Gilbert
et Monique en juillet 2002 |
Le
tipi sur la colline
Année
quatre-vingt. Gilbert hérite de la maison familiale
de Montagny alors que sonne en même temps l'heure
de la retraite. Monique et Gilbert s'y installent à
mi-temps. Vont-ils enfin s'assagir ? Que nenni ! Pas question
pour eux de chausser les pantoufles de l'ennui. Très
vite, comme pour faire la nique à cette bâtisse
solidement ancrée sur sa colline, Gilbert se met
à construire avec des matériaux de récupération
une "borie", cabane de berger en pierres ? Puis arrive
la période dite indien des plaines. Depuis
l'enfance, Gilbert éprouve pour la civilisation
amérindienne une immense admiration. Chatelus devient
un petit coin de Dakota, avec son tipi de chasse que Monique
coud et décore en suivant les instructions d'un
livre sacré Cherokee. "Nous sommes capables
de monter un tipi les yeux fermés" affirme,
non sans fierté Monique.
La
maison dans l'arbre
"Un
jour, en levant les yeux vers le sommet d'un arbre, je me
suis dit : et si je construisais une maison là-haut
?" Pour Gilbert, les idées naissent comme ça,
par défi, parce qu'elles sont incongrues, parce qu'elles
répondent à des réminiscences d'enfance.
Leste comme un cabri, Gilbert grimpe dans son refuge entre
ciel et terre. "La maison bouge un peu, comme un bateau,
et elle s'élève, au fur et à mesure
que l'arbre grandit" dit-il avec cet air malicieux qu'il
devait déjà avoir quand il était louveteau.
Chaque jour, il quitte la terre et s'en va jouer à
chat perché, pour méditer, lire, ou tout simplement
faire la sieste. L'endroit est aussi ouvert aux enfants
intrépides, aux amoureux discrets, aux misanthropes
solitaires, aux amis en quête de sensations, comme
ce moine bénédictin, joueur d'orgue de Barbarie,
qui, au hasard des festivals de musique, vient y loger. |
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Vente Catherine PINET
Catherine PINET, fille d'Antoine et Marguerite MATTHIEU, née à Marsanne en 1668 devient orpheline à l'age de 7 ans. Son tuteur David BOULAT met en vente tous ses biens le 16 avril 1676 peu après le décés de ses parents.
Hervé Vernet du CGDP m'a remis les 52 photos de cet acte que Mme Marie-Françoise Allouis a eu la gentillesse de transcrire.
Liste des 42 personnes ayant participé à cette vente : ASTIER Antoine ; BARATIER ; BAUDE Jane ; BAUDE Claude ; BRUN David ; BUFFEL Jane ; BURIE Antoine ; BUROL Marguerite ; CLOUZET Pierre ; CUBLIER Pierre (sergent de Savasse) ; CUBLIER Anne ; d'AMON Francoise ; DELLOUZE Pierre ; DUFEX ; FAUJAS Antoine ; GAYTE Pierre ; JAME Jean : JAME Jacques ; JAY Pouline ; LA VERNIE ; MALATRES Sr d'AMON Antoine ; MARCEL Louis ; MICHEL Noel (brochier) ; MICHEL Felipa ; MOUCHEL Jean ; PEYSSON Jean ; PINET Guillaume ; PINET Jean ; PINET Vincent ; PONTILLON Jean ; POVIOULAT Constance ; REYNIER Andre ; ROUX Francois ; SABATIER Anne ; SABATIER Antoine ; SABATON Louis ; SEOUME Sebastien ; SEOUVE Anne ; SEOUVE Mathieu ; VERNET Marguerite ; VILENEUFVE Barthelemy ; VILENEUFVE Cecille.
La transcription (PDF)
Le dossier des 52 photos (zip)
Les
gros cailloux de la vie !
Un jour, un vieux professeur de l'École nationale d'administration
publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la
planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine
de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours
constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation.
Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière
".
Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt
à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof
les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons
réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves,
le vieux prof sortit un immense pot Mason d'un gallon (pot de verre
de plus de 4 litres) qu'il posa délicatement en face de lui.
Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux a peu près
gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement,
un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord
et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement
les yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient
rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros
cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux
de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond
du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et
redemanda : "Est-ce que ce pot est plein?". Cette fois,
ses brillants élèves commençaient à comprendre
son manège. L'un d'eux répondit:
"Probablement pas!".
"Bien!" répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une
chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans
le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux
et le gravier. Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot
est plein ?".
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves
répondirent :
"Non!".
"Bien!" répondit le vieux prof.
Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il
prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot
jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son
groupe et demanda : "Quelle grande vérité nous
démontre cette expérience? "
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet
de ce cours, répondit :
"Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre
agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on
peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire
".
"Non" répondit le vieux prof.
"Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre
cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros
cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer
tous ensuite". Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience
de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux
dans votre vie ?"
"Votre santé?"
"Votre famille?"
"Vos ami(e)s?"
"Réaliser vos rêves?"
"Faire ce que vous aimez?"
"Apprendre?"
"Défendre une cause?"
"Relaxer?"
"Prendre le temps...?"
"Ou... toute autre chose?"
"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS
CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir...
sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le
sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment
de temps précieux à consacrer aux éléments
importants de sa vie. Alors, n'oubliez pas de vous poser à
vous-même la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans
ma vie?"
Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)"
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire
et lentement quitta la salle.
Auteur
inconnu
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