Comment je suis entré en Généalogie.


Il y a quelques années, mon fils Ivan ayant trouvé des vieux papiers de famille qui traînaient dans un carton s'est amusé à relier les noms qui figuraient dans les actes. C'est à partir de là que tout a commencé pour moi ! Je suis devenu Généalogiste (du grec : genos, origine et logos, science) et suivant les définitions du Petit Larousse : 1) liste des membres d'une famille 2) science qui a pour objet la recherche de l'origine et la composition des familles. Je m'intéresse donc d'une part a établir la liste de mes ancêtres mais aussi à la vie et à l'histoire qu'ils ont vécu.



ROZEL

Mon patronyme ROZEL est originaire de la Drôme Provençale et plus précisément d'Allan, et on le trouve dans un acte de 1464 :

Transaction, reçue le 15 mai par Cuculli et Guinet, notaires de Montélimar, entre François et Poitiers et Charrier et ROZEL, consuls, et la majeure partie des habitants, d'après laquelle ... Une des terres sera complantée en vigne dans 4 ans, et si l'autre était donnée à cultiver, les consuls en auraient leur part franche... la concession faite par le seigneur à ROZEL dans les pâtis des habitants serait valable pour 10 ans seulement... (AD de la Drôme E.6576.(AA.3) (Liasse.) - Parchemin, 2 peaux; 1 cahier in 4°, 12 feuillets, papier.)

On retrouve également des ROZEL (ROZELLE) dans des terriers des années 1600.


ROUSEAU = ROZEL ou ROSEL !

Article parru dans la Lettre du Cercle de la Drôme Provençale (N° 40 du 4e trimestre 2004) :


Les noms propres n'ont pas d'orthographe ! Nous le savons bien nous les généalogistes. Les hommes d'église qui établissaient les actes les transcrivaient, la plupart du temps, comme ils les entendaient. Voici, s'il en était besoin, une preuve : au cours de mes recherches patronymiques dans le sud de la Drôme, je me suis heurté à un mariage que je n'arrivais pas à trouver : André ROZEL avec Thérèse CONTIER, leur fils André étant né à Montjoyer en 1777.

Lors d'une journée des adhérents du CGDP, la Présidente Paulette BOISSON se proposa de rechercher ce mariage. Quelques jours plus tard quelle ne fut pas ma surprise de recevoir un mail de cette dernière indiquant le mariage d'André ROUSEAU avec Thérèse COMPTIER qui était bien à Montjoyer le 10 avril 1776, avec en prime quelques générations d'ascendants. A la vérité c'était son mari, Max, qui l'avait trouvé.

Mais cette constatation ne s'arrête pas là, mon patronyme se retrouve sous 7 orthographes différentes : RAUSELLE; RAUZEL; RHOUSEU; ROSEL; ROUSEAU; ROUSEL; ROUZEL et ROZEL.

Moralité, si vous ne trouvez pas un acte, faites preuve d'imagination pour rechercher quel nom pourrait bien avoir été substitué à celui auquel vous pensez.


LAGARDE

Le patronyme LAGARDE se trouve dans les années 1650 sur La Gresle où François de LAGARDE est tixier (tisseur).
Il va s'installer à Coutouvre où ses descendants resteront jusqu'à Benoît LAGARDE qui s'installera à Boyer vers 1797. Il y sera même Maire fin des années 1830.
Son fils Joseph LAGARDE, propriétaire éleveur, convoyait à pied son troupeau de boeufs jusqu'aux abattoirs de Paris. Pour le retour, il achetait un cheval. En 1855 la vente ayant été particulièrement bonne, il rapporta une montre en or pour chacune de ses quatre filles : Philiberte-Victoire, Marie-Antoinette, Joséphine et Claudine.
C'est son fils aîné Jérôme LAGARDE qui garda le domaine familial, à charge pour lui d'y recevoir, loger et nourrir ses frères et soeurs à leur convenance et désir ! Après son décés en 1889, sans enfant, sa veuve Thérèse DEROCHE continua l'exploitation avec son neveu et filleul : Jérôme DEROCHE, qui hérita par la suite de l'exploitation des LAGARDE.


 
facture Claude Lagarde
Facture de 1894 de mon ancêtre
Claude-Marie LAGARDE (1839-1911)
Reçu de la poste 1874 de Montagny
pour un abonnement au Journal de la Mode Illustrée
de Claude-Marie LAGARDE (1839-1911)

Gilbert LAGARDE :
Des journées entières dans les arbres...
("Le Progrès" du 13/11/2000 par Jacques ROUZET)

Certaines cabanes sont sur pilotis, d'autres aménagées dans une grotte. Celle de Gilbert Lagarde est construite au sommet d'un arbre. "C'est une affaire de philosophie" explique cet enfant de Montagny qui forme avec Monique, son épouse, un couple amoureux de l'errance et des changements.
En grimpant à Chatelus, on se dit que l'an 2000 nous réserve d'agréables surprises : point de murs qui cloisonnent, délimitent, emprisonnent. La vue embrasse librement un paysage sublime de collines et de vallons que l'automne incendie. Seule une barrière à claire-voie interdit aux deux ânes d'aller brouter ailleurs. Ce pourrait être la propriété d'un retraité paisible...
Avec les photos des petits-enfants et l'horloge qui rythme le temps, un temps désormais sans surprise. Ce serait mal connaître Gilbert qui porte allègrement ses 78 printemps. "Monique et moi, nous n'avons jamais aimé ce qui est trop fixe, établi" prévient-il en ouvrant la porte de la maison avec une infinie courtoisie. Alors que tintinnabulent les clochettes offertes par les hôtes de passage, Monique, fine et douce sous ses cheveux de neige, renchérit : "en résonnant ainsi, nos amis se rappellent à notre souvenir !". Vu, la quantité de clochettes accrochées au chambranle de la porte d'entrée, les amis sont à l'évidence nombreux. On les comprend. Pour s'isoler, rêvasser ou dormir, ils peuvent grimper dans une drôle de maison nichée au sommet d'un arbre. Elle symbolise la philosophie d'un couple étonnamment jeune et tonique. "Nous avons toujours été attirés par ce qui est éphémère, et nous nous méfions du définitif précise Gilbert, avant d'ajouter, nous avons déménagé une bonne dizaine de fois !". "Ça nous a rendu légers" renchérit Monique.

Éloge de la lenteur

Années soixante. Choisy-le-Roi, dans la région parisienne. La première attirance de Gilbert pour une forme "d'habitation mouvante" se porte sur un bateau de rivière. Devenu trop petit au fur et à mesure que la tribu s'agrandit, il est remplacé par un plus grand, capable d'embarquer pour les vacances les sept enfants du couple. "Imaginez sept enfants sur un bateau. Ils sont tous tombés à l'eau, évidemment" se rappelle Monique en riant. Et Gilbert de démontrer combien le bateau est idéal pour une famille nombreuse : "il fabrique des souvenirs aux enfants, il apprend à aimer la lenteur, et surtout il permet de s'offrir à 9 des vacances super économiques, sans superflu".

Chronologie d'une passion nomade

Années soixante-dix. Les enfants du bateau grandissent et les vacances au fil de l'eau ont perdu de leur charme. La lenteur ne convient plus à l'impatience des adolescents. L'errance se fera dorénavant sur la route grâce au tout nouveau camping-car que se paie le couple. "C'était une façon de renouer avec notre jeunesse ! La route, c'est notre vie !" se souvient Gilbert. Monique en rougit encore : "Nous nous sommes rencontrés sur la route, nous avons été routards avant tout le monde."

Monique et Gilbert Lagarde
Gilbert et Monique en juillet 2002

Le tipi sur la colline

Année quatre-vingt. Gilbert hérite de la maison familiale de Montagny alors que sonne en même temps l'heure de la retraite. Monique et Gilbert s'y installent à mi-temps. Vont-ils enfin s'assagir ? Que nenni ! Pas question pour eux de chausser les pantoufles de l'ennui. Très vite, comme pour faire la nique à cette bâtisse solidement ancrée sur sa colline, Gilbert se met à construire avec des matériaux de récupération une "borie", cabane de berger en pierres ? Puis arrive la période dite indien des plaines. Depuis l'enfance, Gilbert éprouve pour la civilisation amérindienne une immense admiration. Chatelus devient un petit coin de Dakota, avec son tipi de chasse que Monique coud et décore en suivant les instructions d'un livre sacré Cherokee. "Nous sommes capables de monter un tipi les yeux fermés" affirme, non sans fierté Monique.

La maison dans l'arbre

"Un jour, en levant les yeux vers le sommet d'un arbre, je me suis dit : et si je construisais une maison là-haut ?" Pour Gilbert, les idées naissent comme ça, par défi, parce qu'elles sont incongrues, parce qu'elles répondent à des réminiscences d'enfance.
Leste comme un cabri, Gilbert grimpe dans son refuge entre ciel et terre. "La maison bouge un peu, comme un bateau, et elle s'élève, au fur et à mesure que l'arbre grandit" dit-il avec cet air malicieux qu'il devait déjà avoir quand il était louveteau. Chaque jour, il quitte la terre et s'en va jouer à chat perché, pour méditer, lire, ou tout simplement faire la sieste. L'endroit est aussi ouvert aux enfants intrépides, aux amoureux discrets, aux misanthropes solitaires, aux amis en quête de sensations, comme ce moine bénédictin, joueur d'orgue de Barbarie, qui, au hasard des festivals de musique, vient y loger.


 

Vente Catherine PINET

 

Catherine PINET, fille d'Antoine et Marguerite MATTHIEU, née à Marsanne en 1668 devient orpheline à l'age de 7 ans. Son tuteur David BOULAT met en vente tous ses biens le 16 avril 1676 peu après le décés de ses parents.

Hervé Vernet du CGDP m'a remis les 52 photos de cet acte que Mme Marie-Françoise Allouis a eu la gentillesse de transcrire.

Liste des 42 personnes ayant participé à cette vente : ASTIER Antoine ; BARATIER ; BAUDE Jane ; BAUDE Claude ; BRUN David ;  BUFFEL Jane ; BURIE Antoine ; BUROL Marguerite ; CLOUZET Pierre ; CUBLIER Pierre (sergent de Savasse) ; CUBLIER Anne ; d'AMON Francoise ; DELLOUZE Pierre ; DUFEX ; FAUJAS Antoine ; GAYTE Pierre ; JAME Jean : JAME Jacques ; JAY Pouline ; LA VERNIE ; MALATRES Sr d'AMON Antoine ; MARCEL Louis ; MICHEL Noel (brochier) ; MICHEL Felipa ; MOUCHEL Jean ; PEYSSON Jean ; PINET Guillaume ; PINET Jean ; PINET Vincent ; PONTILLON Jean ; POVIOULAT Constance ; REYNIER Andre ; ROUX Francois ; SABATIER Anne ; SABATIER Antoine ; SABATON Louis ; SEOUME Sebastien ; SEOUVE Anne ; SEOUVE Mathieu ; VERNET Marguerite ; VILENEUFVE Barthelemy ; VILENEUFVE Cecille.

 

La transcription (PDF)

Le dossier des 52 photos (zip)


 

 

Les gros cailloux de la vie !


Un jour, un vieux professeur de l'École nationale d'administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière ".
Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d'un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux a peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit:
"Probablement pas!".
"Bien!" répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent :
"Non!".
"Bien!" répondit le vieux prof.
Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience? "
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit :
"Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ".
"Non" répondit le vieux prof.
"Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous ensuite". Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?"
"Votre santé?"
"Votre famille?"
"Vos ami(e)s?"
"Réaliser vos rêves?"
"Faire ce que vous aimez?"
"Apprendre?"
"Défendre une cause?"
"Relaxer?"
"Prendre le temps...?"
"Ou... toute autre chose?"
"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie?"
Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)"
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.

Auteur inconnu